la subversion est instructive

mardi, octobre 31, 2006

où mettre son nez avec profit

bon, comme je n'arrive pas à rajouter une catégorie liens dans la colonne gauche (si quelqun sait comment faire, il me dit, hein), je poste ici:


le blog de Pierre, j'allais dire réservé aux footeux.. mais non c'est très drôle en plus. ceci dit si vous détestez vraiment les jeux de ballon, fuyez!!

le blog de Eipho, où vous découvrirez un univers étrange, inquiétant souvent, mais fascinant : vous qui êtes amateurs de fous (non?? mais qu'est-ce que vous faîtes là alors?) je vous le conseille.

une page où intervient Julien, drôlissime et délirante, comme prévu pour un recueil de critiques de nanars.

le blog de Steph94, où vous trouverez de quoi vous convaincre qu'il FAUT me croire quand je vous dis que les concerts où je veux aller sont absolument indispensables.

le blog de A. (d'après ce que j'ai compris??), où vous pourrez en reprendre une couche, si vous n'êtes toujours pas persuadés que vous devez m'accompagner quand je vous dis que vous allez aimer.

un site.. très chilien. pour le fun. pero cuidado que ahi solo encontraran mensajes en castellano..

lundi, octobre 30, 2006

wampas

et avec ça j'avais oublié de vous parler des wampas..
ben c'était bien, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise? je sais bien que je me répète un peu, mais je ne vois pas comment je pourrais faire pour changer, faudrait qu'eux commencent, et à vrai dire ce serait une très mauvaise idée.
malgré tout ce qui aurait pu me pourrir le concert (souvenirs inadéquats par exemple..) c'était chouette, merci les copains, et didier était vachement beau, avec un chapeau rose à paillette splendide, un pantalon patte d'ef blanc à rayures noires (ou l'inverse), un petit haut en dentelle fluide parme, semé de gouttes de strass, bref, look affriolant à souhait, comme on les aime.
oui je suis zarb. et je vous emmerde, les mecs continuez de vous habiller en filles vous êtes tellement beaux comme ça, tellement plus virils si vous saviez... et sachez que ceci n'est pas de l'ironie.
j'ai vu un clip de queen époque cheveux longs lors d'une bonne petite soirée tranquille chez un copain vendredi dernier, franchement il est sexy à tomber, freddy mercury, avec sa frange, ses mèches brunes bien épaisses et bien lisses, son long corps parfait d'adolescent branché japonais, en train de draguer son micro.....

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val de marne

j'avais oublié de vous raconter.. j'ai du mal à sortir les oreilles de mes cds en ce moment, et comme j'ai encore du mal à dissocier totalement mes oreilles de mes yeux (j'y travaille, j'y travaille, ne vous inquiétez pas), disons que je ne vais plus trop sur ce blog. bon d'accord, j'avoue, c'est une très mauvaise excuse, et ça ne vaut pas.
mais comme ça me donne une occasion pour vous parler d'un concert de malade, qu'on s'est fait il y a deux semaines : Burnings Heads, Neurotic Swingers, les Wampas... imaginez ça. non vous ne pouvez pas, remarquez, ça vaut peut-être mieux. y avait même un dj rien que pour animer les toilettes, c'est cool, non? n'importe quoi? bon d'accord. ça faisait quand même vachement bizarre de voir les Burning heads jouer devant une salle aux trois quarts vide, c'est un peu une connerie de les avoir fait jouer en premier, ou quasiment, je ne sais plus, mais il faut dire qu'on avait pris de quoi de ne pas mourir de soif dans le RER, donc on est arrivés un peu en retard.
on a d'abord fait une première pause à châtelet, Truc (c'est pas son vrai nom, c'est juste pour pas l'écrire ici) avec sa bière, moi mon bon grenache bien dégueulasse, mais bien plus réconfortant. on a continué dans le train. et arrivés sur place, on s'est trouvés un petit coin au bord de l'eau (la marne probablement, mais je dois dire que je suis pas très renseignée sur la question) bien tranquille, où on a pu finir nos bouteilles (mais c'est la faute aux vigiles qui nous laissent pas rentrer avec).
on était de bonne humeur pour commencer le pogo, voilà c'est tout, pour le dire d'une manière élégante. j'ai volé quelques fois, c'était marrant. mais la claque de la soirée ça a été neurotic swingers. c'était tellement bien que je me suis même sentie assez gentille pour danser avec une fille alors que je n'aime ni danser ni les filles. et surtout, j'ai su quoi demander à mon oncle (celui qui est riche et me propose toujours des cadeaux, me forçant ainsi à trouver des excuses de plus en plus compliquées pour les refuser).
ça a eu un léger effet secondaire, à savoir de me déconnecter vaguement de la réalité depuis que je suis persuadée que Sexy & mysterious c'est la vraie bande son de la vie, mais à part ça tout va bien, bien, bien, bien.
en plus j'ai les cheveux un peu verts, maintenant, c'est rigolo. bon, si mon cher et tendre, mon doux prince charmant (..... no comment) pouvait sortir maintenant de son anonymat, je serais la fille la plus heureuse du monde, parce que j'en ai marre de l'attendre sans même savoir quelle tête il a ni ce qu'il pense des Neurotic Swingers:)
mais j'ai dit que j'étais euphorique et je compte bien le rester.
I speak much better when I'm drunk...
(ça c'est bien ce que j'ai toujours pensé, contente de savoir qu'il y a enfin quelqun du même avis que moi!!!)

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lundi, octobre 09, 2006

post-it

si quelqun a Leaving Las Vegas, je suis vraiment preneuse. on m'en a parlé comme étant un film magnifique, et les critiques que j'en ai lu m'ont donné extrêment envie de le voir (même si personnellement je ne comprends pas ce que l'on peut trouver à Nicolas Cage, mais c'est peut-être parce que je n'ai pas vu le film). je crois même que j'ai un lecteur dvd sur mon ordi, et qu'on peut se faire une soirée ciné un de ces jours..
sinon il y a aussi La fureur de vivre que j'aimerais bien voir.
quoique, je crois qu'en fait Leaving Las vegas j'aimerais presque mieux le voir seule, enfin je ne sais pas. La fureur de vivre par contre, si, pour une soirée ciné ça peut être bien.

je suis vraiment une inculte en matière de ciné, c'est triste.
aidez-moi :)

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j'me suis levée trop tôt..

un lundi matin en particulier ce n'est pas très difficile de s'imaginer faire les quelques pas qui vous séparent de la couette, et retourner se coucher bien au chaud.. mais voilà je suis une fille sérieuse, enfin, disons que je suis surtout une fille qui a des colocs, donc on ne peut pas repousser indéfiniment l'heure du réveil quand dans la pièce d'à côté une fille aussi peu réveillée est en train de se battre (au sens figuré je vous rassure.. quoique, d'ailleurs) avec son chat (odieux, le chat).

le résultat c'est que là, trois heures après avoir pris cette décision éminemment courageuse -n'est-ce pas- je me rappelle avec une nostalgie décuplée l'étrange somnoland dans lequel nous avons fait escale lors de la fameuse nuit blanche.. figurez-vous un hangar, enfin un gymnase parce qu'il y a les lignes de zones jaunes, rouges et blanches par terre. pour y entrer, chaussons obligatoires: en fait de chaussons, ce sont de bizarres petits sacs en plastiques bleus avec un élastique à la cheville, façon charlotte, mais qu'on aurait mis aux pieds quoi (avec mes bottes à talon ça faisait trop classe d'ailleurs). une fois enfilés ces trucs bizarres, on s'allonge par terre (j'avais un poncho particulièrement moelleux et confortable, coup de chance), sous des lampes mobliles qui vous balancent des lumières de phare par intermittence dans la figure, cependant que le doux ronronnement mélodieux de marteaux piqueurs poussés à fond, avec l'aide ponctuelle de quelques sifflets et alarmes diverses, vous aident à entrer dans un suave état léthargique: ni veille ni sommeil, somnolence.. comme le nom de l'oeuvre d'art (si si, c'en est une) le laissait par ailleurs aisément supposer.

bon, j'avoue que les 15 premières minutes j'ai surtout passé mon temps à rigoler, en regardant la tête des filles avec moi qui n'avait pas l'air de comprendre pourquoi l'auteur utilisait de telle moyens pour arriver à une fin supposément simple et sympathique à 3h du mat. quant à notre cher camarade étendu à côté, il fermait les yeux, béat, même pas vraiment motivé (malgré ses dénégations qu'en je l'en accusai) par ma proposition de lancer un pogo, l'ambiance et la musique s'y prêtant assez à mon goût. bon, il faut avouer que le karaoké auquel nous avions assisté juste auparavant nous avait mis à tous les nerfs à rude épreuve, pour être honnête: entre les beuglements audibles à 800 mètres à la ronde censés évoquer Comme d'habitude, le massacre de Love me tender version électro, la chenille partie sur une chanson inidentifiable, et l'hystérie déclenchée par Tous les garçons et les filles... faut nous comprendre.

enfin. ce somnoland m'a en tout cas vraiment délassée, et j'y retournerai bien faire un tour, si je pouvais. mais tout à l'heure, on va faire du freudisme politique... faut que je me réveille pour de bon, ce serait tellement dommage de rater ça.

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vendredi, octobre 06, 2006

mais si j'aime la vie

même si je suis pas obligée quand même, hein, on est bien d'accord.
j'ai juste un problème avec l'idée qu'il faut fuir à tout prix le malheur, parce que vivre sans prendre de risque c'est le meilleur moyen de rater le coche pour l'absolu. je préfère infiniment me savoir vivante, quitte à ce que ça fasse très mal, à l'idée d'une somnolence paisible, sans douleurs ni plaisirs démesurés. les deux étant d'ailleurs liés, non?
à lire et relire à ce sujet: Le meilleur des mondes, de Aldous Huxley. pour les parisiens et assimilés (je sens que je vais me faire frapper, là.. mais il faut prendre des risques ;-p), je peux même vous le prêter.
et parce que je ne suis pas maso du tout, demain soir on va au pub, thématique (mais il n'y a que nous qui sommes au courant..) "go for scottland".

jeudi, octobre 05, 2006

Dans un nuage d'étoiles

Si Klimt n'a pas été amoureux, je me demande qui l'a jamais été. Le roux incendiaire du cadre, les dorures bariolées, et l'abandon, tout est tendresse et folie, union d'agapè et d'eros.
Elle, presque morte contre lui, blanche et défaillante. Lui, puisant desespérément sa substance en elle, faisant ployer sa force et sa vie pour se fondre encore plus avant dans le petit être qui lui fait face et l'entraîne dans sa chute. Comme il tient son visage pâle avec ses doigts crispés, comme il l'embrasse, comme elle l'aime et comme ils tremblent tous deux.
Tombée à genoux, les yeux clos, elle vacille intérieurement, prise entre une angoisse incontrôlable, un affolement vertigineux, et l'envie de retenir serrée dans la sienne cette main qui la désire, de ne laisser aucun espace s'insérer entre leurs corps épris. Rien n'existe plus qu'eux deux, perdus dans leur bulle brillante, au bord du gouffre. Ses pieds pendent dans le vide.
Penser qu'on peut être heureux ainsi est étrange, sans doute.
Mais penser qu'on puisse être vraiment, autrement qu'ainsi est un mensonge.
Il est vrai que l'amour fusionnel n'est pas exempt de risques, qu'il n'est même que ça, et qu'il est immature, et morbide, et tout ce qu'on veut, mais c'est le seul qui en vaille la peine. L'amour mature est monstrueux à mon goût. Je continuerai désespérément à croire qu'aimer c'est chercher l'être de l'autre et vouloir s'y anéantir, et je continuerai à être malheureuse, et tant pis.

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lundi, octobre 02, 2006

le temps est long

et voilà, il va falloir que j'envoie un grand mail collectif pour dire que je me suis remise au blog. quoique réflexion faite je vais plutôt attendre quelques jours histoire de voir si je m'y remets vraiment, et ensuite je prendrai le risque de vous avertir.
enfin.
ces derniers mois ont été mornes et intenses, douloureux et radicaux. j'ai changé. (d'accord ça ce n'est pas une nouvelle... ça m'arrive tout le temps. mais là plus que d'habitude je pense) je crois que je suis même devenue assez grave, assez sérieuse.
je veux partir. j'en ai marre, je ne supporte plus l'idée d'être enfermée dans ce système éducatif, cette vie rangée. je rêve violemment de grands espaces et de villes tentaculaires, d'argentine et d'aventure, de folie. de toutes façons, elle s'invite déjà sans qu'on lui demande trop son avis celle-là. j'ai dit que je devenais grave, pas posée. ça ce sera pour quand je serai morte j'ose espérer.
la fatigue est de plus en plus obsédante, insidieuse, la fatigue et l'envie.

j'ai lu récemment le garde du coeur, de sagan, un livre splendide. cette fois-ci ce n'est vraiment pas un livre à thèse. le contenu n'a guère d'intérêt autre que poétique, qu'assorti à la splendeur, la perfection minutieuse d'une écriture aussi simple qu'elle est digne d'un dandy des plus brillants. ce livre est une bulle, une jolie bulle sculptée, irréelle et impossible, fragile, à ne surtout pas comprendre. ce livre est beau.

la beauté, elle aussi, me hante. comme j'aimerais pouvoir de nouveau lire, comme cet été, comme avant, avant paris, avant la "vraie vie", comme dans les songes où l'on n'a rien d'autre à faire que de lire, vodka et souris déglinguée étant dès lors de fidèles et suffisants compagnons.
boire pour se consoler serait vraiment une très mauvaise idée, n'est-ce pas.
ils ne me suffisent vraiment plus, j'ai vieilli, et ça me fait peur.

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