la subversion est instructive

jeudi, janvier 05, 2006

hé hé il neige

bon ce n'est pas le blizzard, mais à paris faut pas trop en demander non plus tout de même, soyons raisonnable (c'est moi qui dit ça).
et puis il faut remarquer que la neige c'est tout blanc, et le blanc, même si ça élargit la silhouette c'est joli, et puis avouons-le, quand c'est les trottoirs qui arborent quelques légers bourrelets, on a plutot tendance à trouver ça mignon. enfin, quand il sont blancs.
et puis le blanc ça fait penser à la pureté, ça fait rêver. même si le rouge c'est pas mal aussi.

et le noir. parlons en, de l'élégance du noir. une délicatesse sombre qui ourle les paupières mi-closes quand on l'admire au bord des yeux dans lesquels on aimerait se fondre... la désinvolture fascinante d'un drapeau qui brûle... la douceur ouatée qui permet toutes les audaces.. l'oubli et la révolte qui s'enlacent et se répandent sinueux au creux des blessures. le noir est assurément nécessaire.

en fait on pourrait voir de la beauté en bien des endroits, si ce n'était pas finalement assez immoral que de l'y chercher, en ces replis humides de la vie, qui déverse muette son flot d'injustices et lance provocante ses oeillades séduisante pour mieux nous endormir. mais ne l'ignorons pas pour autant. elle est une force. puisons-y sans nous en satisfaire.