Ensayo de validacion
bon je vais finir par recopier mes tickets de chez Leader Price sur ce blog, mais avant ça il me reste encore une étape (enfin ou après, c'est selon), les cours.
bon, c'est rigolo, quoi. des fois.
mon sujet d'essai en espagnol, lundi dernier (à 8h du mat, et n'ayant pas encore totalement décuvé, ça explique peut-être des trucs), suivi de la réponse exacte que j'y ai donné, le tout traduit, évidemment:
"L'histoire m'absoudra" a dit Castro. Croyez-vous que l'histoire pourra absoudre les dictateurs sanguinaires bourreaux de leurs peuples? Justifiez votre opinion.
Si nous pouvons imaginer que ce type de phrases à la fois courtes et grandiloquentes s'intégrent très bien au style du "Lider Maximo", que ceci ne nous empêche pas d'aller un peu au delà de l'émotion qui nous remplissait les yeux de larmes émerveillées... dès lors que je ne peux évidemment supposer qu'une foi aussi absolue dans son destin politique ne nous ait laissé impassibles. Nous pourrions poser la question sous cette forme : Qui est cette mystérieuse Histoire, juge suprême et inconnue célèbre?
Si nous nous installons dans l'esprit -sain, en dépit des mensonges yanquees qui échouent dans leur désirs envieux de tromper le fier Peuple cubain- de Fidel Castro, il n'est guère difficile de détailler chacun de ses aspects. Marxiste, elle peut avoir des moments d'obscurité, mais elle n'hésite jamais : elle nous conduit directement vers le Paradis socialiste. C'est-à-dire que l'Histoire sait très bien que les prolétaires unis vaincront, et elle regarde avec une tendresse maternelle et forte ses prophètes qui se laissent tuer pour sa victoire.
Cependant, nous pourrions avoir l'impression étrange que, malgré la simplicité supposée de la question, l'Histoire à laquelle se réfère Castro est double : Histoire comme processus, et Histoire comme position à la fin de ce processus. C'est cette dernière qui peut juger, même si le guerillero participe à la première. Finalement, cela ne complique pas tellement les choses, non?
Mais une autre question fait alors jour : Et l'humanisme?
Il semble plus difficile de résoudre ce problème, le lien entre Histoire réelle et humanisme. Mais, comme le disait Lénine, "on ne fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs". C'est que, face à une telle question il est nécessaire de rappeler une chose : l'Histoire a des valeurs, et, bon, il faut les prendre en compte. Ce qui s'opposent au progrès vers la réalisation de l'Histoire, vous n'allez pas me dire qu'on peut les laisser agir ainsi, librement, qu'on peut les laisser commettre tous ces crimes atroces, les laisser nous retarder. Ou peut-être partagez-vous leurs opinions? Ne me dites pas ça (ce serait chercher les problèmes).
Réellement, je ne sais pas comment peuvent bien faire les dictateurs réactionnaires, qui n'ont pas cette douce lumière à l'horizon, qui découpent juste les gens en petits morceaux pour le plaisir de torturer des innocents, qui réduisent un peuple à la dure condition d'esclaves du capitalisme. Ils doivent avoir des problèmes de digestion, je suppose.
Quoi? je ne vous ai pas dit au début que je vous écrivais depuis La Havane?
*****
fin!
bon d'accord c'était débile.
mais la question aussi, on est bien d'accord?
n'empêche, d'imaginer la tête du prof en train de lire ça, déjà qu'il me prend pour une gauchiste, ça devait être marrant.
bon, c'est rigolo, quoi. des fois.
mon sujet d'essai en espagnol, lundi dernier (à 8h du mat, et n'ayant pas encore totalement décuvé, ça explique peut-être des trucs), suivi de la réponse exacte que j'y ai donné, le tout traduit, évidemment:
"L'histoire m'absoudra" a dit Castro. Croyez-vous que l'histoire pourra absoudre les dictateurs sanguinaires bourreaux de leurs peuples? Justifiez votre opinion.
Si nous pouvons imaginer que ce type de phrases à la fois courtes et grandiloquentes s'intégrent très bien au style du "Lider Maximo", que ceci ne nous empêche pas d'aller un peu au delà de l'émotion qui nous remplissait les yeux de larmes émerveillées... dès lors que je ne peux évidemment supposer qu'une foi aussi absolue dans son destin politique ne nous ait laissé impassibles. Nous pourrions poser la question sous cette forme : Qui est cette mystérieuse Histoire, juge suprême et inconnue célèbre?
Si nous nous installons dans l'esprit -sain, en dépit des mensonges yanquees qui échouent dans leur désirs envieux de tromper le fier Peuple cubain- de Fidel Castro, il n'est guère difficile de détailler chacun de ses aspects. Marxiste, elle peut avoir des moments d'obscurité, mais elle n'hésite jamais : elle nous conduit directement vers le Paradis socialiste. C'est-à-dire que l'Histoire sait très bien que les prolétaires unis vaincront, et elle regarde avec une tendresse maternelle et forte ses prophètes qui se laissent tuer pour sa victoire.
Cependant, nous pourrions avoir l'impression étrange que, malgré la simplicité supposée de la question, l'Histoire à laquelle se réfère Castro est double : Histoire comme processus, et Histoire comme position à la fin de ce processus. C'est cette dernière qui peut juger, même si le guerillero participe à la première. Finalement, cela ne complique pas tellement les choses, non?
Mais une autre question fait alors jour : Et l'humanisme?
Il semble plus difficile de résoudre ce problème, le lien entre Histoire réelle et humanisme. Mais, comme le disait Lénine, "on ne fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs". C'est que, face à une telle question il est nécessaire de rappeler une chose : l'Histoire a des valeurs, et, bon, il faut les prendre en compte. Ce qui s'opposent au progrès vers la réalisation de l'Histoire, vous n'allez pas me dire qu'on peut les laisser agir ainsi, librement, qu'on peut les laisser commettre tous ces crimes atroces, les laisser nous retarder. Ou peut-être partagez-vous leurs opinions? Ne me dites pas ça (ce serait chercher les problèmes).
Réellement, je ne sais pas comment peuvent bien faire les dictateurs réactionnaires, qui n'ont pas cette douce lumière à l'horizon, qui découpent juste les gens en petits morceaux pour le plaisir de torturer des innocents, qui réduisent un peuple à la dure condition d'esclaves du capitalisme. Ils doivent avoir des problèmes de digestion, je suppose.
Quoi? je ne vous ai pas dit au début que je vous écrivais depuis La Havane?
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fin!
bon d'accord c'était débile.
mais la question aussi, on est bien d'accord?
n'empêche, d'imaginer la tête du prof en train de lire ça, déjà qu'il me prend pour une gauchiste, ça devait être marrant.
Libellés : politique