la subversion est instructive

lundi, janvier 22, 2007

Ensayo de validacion

bon je vais finir par recopier mes tickets de chez Leader Price sur ce blog, mais avant ça il me reste encore une étape (enfin ou après, c'est selon), les cours.
bon, c'est rigolo, quoi. des fois.
mon sujet d'essai en espagnol, lundi dernier (à 8h du mat, et n'ayant pas encore totalement décuvé, ça explique peut-être des trucs), suivi de la réponse exacte que j'y ai donné, le tout traduit, évidemment:

"L'histoire m'absoudra" a dit Castro. Croyez-vous que l'histoire pourra absoudre les dictateurs sanguinaires bourreaux de leurs peuples? Justifiez votre opinion.

Si nous pouvons imaginer que ce type de phrases à la fois courtes et grandiloquentes s'intégrent très bien au style du "Lider Maximo", que ceci ne nous empêche pas d'aller un peu au delà de l'émotion qui nous remplissait les yeux de larmes émerveillées... dès lors que je ne peux évidemment supposer qu'une foi aussi absolue dans son destin politique ne nous ait laissé impassibles. Nous pourrions poser la question sous cette forme : Qui est cette mystérieuse Histoire, juge suprême et inconnue célèbre?

Si nous nous installons dans l'esprit -sain, en dépit des mensonges yanquees qui échouent dans leur désirs envieux de tromper le fier Peuple cubain- de Fidel Castro, il n'est guère difficile de détailler chacun de ses aspects. Marxiste, elle peut avoir des moments d'obscurité, mais elle n'hésite jamais : elle nous conduit directement vers le Paradis socialiste. C'est-à-dire que l'Histoire sait très bien que les prolétaires unis vaincront, et elle regarde avec une tendresse maternelle et forte ses prophètes qui se laissent tuer pour sa victoire.

Cependant, nous pourrions avoir l'impression étrange que, malgré la simplicité supposée de la question, l'Histoire à laquelle se réfère Castro est double : Histoire comme processus, et Histoire comme position à la fin de ce processus. C'est cette dernière qui peut juger, même si le guerillero participe à la première. Finalement, cela ne complique pas tellement les choses, non?

Mais une autre question fait alors jour : Et l'humanisme?

Il semble plus difficile de résoudre ce problème, le lien entre Histoire réelle et humanisme. Mais, comme le disait Lénine, "on ne fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs". C'est que, face à une telle question il est nécessaire de rappeler une chose : l'Histoire a des valeurs, et, bon, il faut les prendre en compte. Ce qui s'opposent au progrès vers la réalisation de l'Histoire, vous n'allez pas me dire qu'on peut les laisser agir ainsi, librement, qu'on peut les laisser commettre tous ces crimes atroces, les laisser nous retarder. Ou peut-être partagez-vous leurs opinions? Ne me dites pas ça (ce serait chercher les problèmes).

Réellement, je ne sais pas comment peuvent bien faire les dictateurs réactionnaires, qui n'ont pas cette douce lumière à l'horizon, qui découpent juste les gens en petits morceaux pour le plaisir de torturer des innocents, qui réduisent un peuple à la dure condition d'esclaves du capitalisme. Ils doivent avoir des problèmes de digestion, je suppose.

Quoi? je ne vous ai pas dit au début que je vous écrivais depuis La Havane?


*****
fin!
bon d'accord c'était débile.
mais la question aussi, on est bien d'accord?
n'empêche, d'imaginer la tête du prof en train de lire ça, déjà qu'il me prend pour une gauchiste, ça devait être marrant.

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samedi, janvier 20, 2007

"Quand je te vois...."


.. enfin non, pas des yeux bleus ce serait bizarre. quoique. pourquoi pas, soyons fous, je me sens un peu étrange ce week-end, sans doute pour ça que je reste à cocooner à la maison.

je vais éclater de rire et danser toute seule si ça continue.
Envie de partir très loin mais pas toute seule, cette fois-ci. Envie de me lover dans autre chose qu'un canapé.

Mais non, je ne suis pas amoureuse, mais j'aimerais bien. Pour une fois j'ai l'impression que c'est vraiment reparti. Et puis de toutes façons j'ai pas de canapé, alors ça arrange tout.


N'empêche, je viens de réaliser qu'il était pas si laid Eddy, quand il était minot ; j'ai toujours cru qu'il s'était plutot bonnifié avec l'âge, ben faut croire que non. Enfin, comme il se bouge aussi ça y fait, sans doute.

Et puis oui j'ai des goûts de merde et tant pis.
Je suis aussi raide dingue de Hernan Crespo, Luis Figo et Andrea Pirlo, et Fabrizio Coloccini.. Au moins on ne peut pas dire qu'en théorie du moins je ne sois pas ouverte à des tas de styles différents. On n'est pas obligé de savoir après que je ne suis sortie qu'avec des bruns très bruns, doté d'une pilosité faciale relativement anarchique et peu développée, de grands nez et de longs cils noirs. Ca ne regarde personne.
Tiens ce matin, sur le coup de 5h45, alors que je revenais de Stalingrad, direction Porte de Versailles, en passant par Opéra c'est très logique, alors que je venais de traverser la Seine, je suis tombée sur un doux dingue, comme d'habitude, qui ne me croyait pas vraiment quand je lui disais que je traçais toujours comme ça, que je marchais parce que j'en avais envie alors même que j'aurais pu prendre le bus, ni quand je lui ai répondu que non, ce n'est pas parce que je le supposais impuissant que je refusais de prendre un taxi avec lui. Y a des gens bizarres, hein.
Sinon j'ai aussi gagné 5-1 un match que je sais même pas de quoi qu'on causait mais c'est pas grave. En gros je crois que les autres regardaient comment est-ce qu'on se tappait dessus avec un mec qui aime Al Green mais qui à part ça écoute aussi des bons trucs, je dois dire. Mais toujours est-il qu'on jouait à s'engueuler, sauf que lui manque singulièrement d'agressivité je trouve: il n'essaye pas de me forcer à dire "j'avoue que oui". Donc il a perdu.
Mais c'était sympa comme soirée.
ah, et tant que j'y pense : John Cale dans Sunday Morning des VU il vaut le détour aussi. Pour moi c'est typiquement le genre de mecs qui me donnent envie de pleurer et de me réfugier dans leurs bras, et de les avoir à moi toute seule pour les dévisager, les regarder tout mon saoul.
Tu m'étonnes que les mecs ils flippent après.

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Mais bien sûr.

Cause toujours mon bonhomme.

Un des trucs les plus drôles, enfin pas du tout en fait, c'est la manie qu'on les vieux de chercher à désespérer les jeunes, tout ça parce que eux se sont plantés. Par vieux je n'entends évidemment pas "individus capitalisant plus de vingt années biologiques" (vingt parce que je suis égocentrique et et que je feel borderline en ce moment), mon meilleur ami quand j'étais ado en avait quarante de plus que moi, à dix jours près, et il était plus jeune que bien des petits cons que je croisais en cours. Petits cons étant bien entendu pris dans une acception tout aussi égocentrique et éminemment subjective. Par contre mon très cher A. qui en avait douze de plus, lui j'aurais tendance à le mettre dans les vieux, mais pour des raisons tout à fait différentes.

Les vieux croient qu'il sont raisonnables parce qu'ils sont résignés. Qu'ils se rassurent. Je n'irai pas les chercher sur leur terrain, je veux bien admettre les yeux fermés, même si en fait de raison il s'agit plutôt d'une technique bergsonnienne élevée à un rang métaphysique, qu'ils sont infiniment plus raisonnables que moi, tellement plus que je ne le serai jamais, ouh qu'ils sont forts, oh là là, ça y est je suis complètement réduite en bouillie, je suis éblouie par tant de Lumières.
Mais le problème c'est que cela ne leur suffit pas. En plus il faudrait que je reconnaisse que 1) je ne suis pas aussi raisonnable qu'eux, et que 2) c'est quand même mieux d'être raisonnable mais que je ne m'inquiète pas ça viendra avec l'âge.
..Concha tu madre.
"C'est normal, tu as vingt ans, à cet âge-là on est tout feu tout flamme, et puis après on se rend compte que tout n'est pas tout noir ou tout gris, que les choses sont plus compliquées qu'elles ne le paraissent. Moi aussi à ton âge j'étais révolté par beaucoup de choses."

Ah oui. Parce que c'est normal de s'habituer à tout, sans doute. Parce que c'est bien d'être normal. Fous-toi de ma gueule va-z-y je dirai rien.
Je ne veux pas vieillir.

Peut-être qu'un jour ça m'arrivera si j'ai été assez conne pour ne pas vivre suffisemment à fond pour me débrouiller, arriver à mourir tôt et vite.
En tout cas, c'est toujours ça de pris en attendant, et je me méprise d'avance pour ce que je deviendrai s'ils ont raison. Faut vraiment être tombé bien bas pour avoir envie d'entraîner les autres dans sa chute histoire de l'amortir. J'ai quand même du mal à les comprendre.

Années perdues et naïvement enragées, les seules auxquelles je veux tenir. J'aime bien la stratégie de la terre brûlée, adaptée au développement personnel en fait. Si je pouvais m'arranger pour m'empêcher, par des choix d'aujourd'hui, des immoralités à venir, je souhaiterais avoir le courage de le faire.

Kiss me deadly (oui j'ai honte).

lundi, janvier 15, 2007

catégoriquement

Je devrais m'interdire catégoriquement de toucher à un ordinateur (enfin, connecté à internet) les jours où j'ai envie de me plaindre et de faire ma geignarde. Ca m'éviterait d'hésiter ensuite beaucoup à déroger à la règle que je me suis fixée, à savoir ne jamais supprimer un post, aussi crétin soit-il. Un jour j'arriverai à réfléchir, avant d'écrire...

Bref.
Ce n'est pas que je ne pense pas ce que j'ai dit avant-hier, mais ça n'avait pas l'intérêt que la longueur des messages permettrait de leur supposer. J'aurais pu faire bien plus court en disant que je m'étais finalement décidée, cette fois-ci, au moment de renouveler mon abonnement aux mirifiques Cahiers du Football, pour le T-shirt "Pas ce soir, chéri, y'a match". Ca a été une dure lutte comme vous pouvez vous l'imaginer. J'y avais déjà pensé, les années d'avant, mais je m'étais dit non, un truc de fille, comment vous voulez que je porte ça, non mais ça va pas la tête, vous voulez pas que je joue en bikini non plus, hé ho. Bon eh bien là je me suis décidée, après moult hésitations. Parce que vous comprenez, d'un côté la délicatesse propre à mon sexe fait que je suis gênée par l'idée d'avoir des auréoles de sueur au bout d'une demie-heure de "milieu" (ou toro, ou tontito, comme vous avez l'habitude de l'appeler), ce qui ne manque pas d'arriver avec un T-shirt prêt du corps, de l'autre, ben c'est justement un truc de filles dont je me sert comme justification débile pour ne pas mettre un truc de filles, sans compter le fait que c'est quand même marrant, et bizarrement ça me rappelle des trucs.....

Donc voilà, j'espère que je l'aurai reçu pour le France-Argentine.. pas sûr, ça. Tant pis, je vais essayer de piquer un vieux maillot de l'OM à quelqun, ça trompera le monde, de loin.

samedi, janvier 13, 2007

Question de dignité. Compliqué soit.


"Ca fait mal jusque dans les os, de ne pas être celle qu'il te faut."
in Les jolies choses, Virgine Despentes, ed. Grasset, p.213


Je ne sais pas ce que j'ai aujourd'hui. J'ai eu envie, besoin, de relire ce livre, alors que la première fois que je l'avais lu, en 2000 ou 2001, par là, prêté par une copine qui n'est pas revenue d'Irlande, j'avais rien senti. Ou plutôt, je n'avais rien voulu savoir de ce livre, pas la capacité ni la volonté de comprendre ce que j'en avais pensé, ce qu'il m'avait fait, là où il m'avait touchée.
C'était mon premier contact, je pense, avec de la littérature vraiment trash. Premier contact avec le porno ; j'avais bien sûr lu des conneries avec des passages un peu graveleux, mais c'était plutôt sur le registre de l'érotique, jusque là, de la littérature pour dames, avec un soupçon de libertinisme. Il y avait bien eu aussi Septentrion, de Calaferte, mais c'est autre chose. Le sexe sert à quelque chose, vaut quelque chose, chez lui. Le sexe a un sens, mystique. Despentes, c'était découvrir que le sexe peut être horrible, bizarrement mon éducation catholique m'en avait plutôt donné une bonne image, finalement: le sexe c'était lié à l'amour, même si bon, faut pas brûler les étapes, hein, on s'entend. Le sexe c'était l'acmé de l'intimité, quelque chose de très précieux. Quelque chose de caché et de beau, même si ça fait toujours un peu peur, et si ça a un petit goût de défendu. Finalement, ça rajoute au plaisir.

Mais avec Les jolies choses, c'est juste un truc qui donne envie de vomir, envie d'être ailleurs, ou qui n'existe pas. C'est comme passer le savon entre les orteils après avoir marché toute la journée en sandales au mois de juillet. Quoique, même pas aussi jouissif en fait. Il n'y a pas que le sexe, qui n'existe pas. Il y a l'amour aussi, qui est laid, laid, pire que ça. L'amour-mensonge, l'amour-duperie, l'amour qu'on ne sait pas repousser ni accueillir. Finalement, si Despentes m'a touchée, et si je n'ai pas su mettre un mot sur cette émotion, ce brusque décalage qu'on sent sans savoir l'expliquer, c'est peut-être parce que justement elle raconte la même chose que les bouquins que j'avais à l'époque lus (y a tellement de livres qui se positionnent ou pour ou contre cette idée, mais quand même sur ce débat énoncé dans ces formes...), la même chose que l'éducation chrétienne, c'est-à-dire que le corps et l'individu, on a beau faire, on a du mal à les séparer. Et des gens peuvent nous bousiller rien qu'en regardant notre corps, pas de bol.
Sauf que, ce qu'il y avait de nouveau pour moi, c'est que notre corps détermine aussi l'individu, même quand l'individu n'est pour rien dans les évolutions du ressenti de celui-ci. Un corps qui te rend insupportable à toi-même. Un corps que tu hais. Il n'y a pas besoin de savoir qu'elle a été violée pour le comprendre. Ca donnerait limite envie de se foutre sur la gueule avec les gens qui ne réalisent pas qu'une femme peut avoir envie et raison de se haïr pour des regards, des privautés sexuelles prises de force d'une manière ou d'une autre. Putain les gens qui veulent pas comprendre que non, il est impossible de se contenter de l'idée que c'est l'autre, "l'agresseur" qui est le coupable. Les gens qui ne réalisent pas le dégoût de se sentir animal et piégé dans son animalité, seul derrière sa peau nue d'animal. Qui comprennent pas la dignité, peut-être.

Après, s'enfermer dans l'idée de l'opposition entre les hommes, engence de merde, et les femmes, c'est pas mon truc. Ca j'ose espérer que vous l'avez compris. Mais des fois j'ai une rage monstrueuse, la rage de me dire que je dois écraser quand un mec me traite de sale pute parce que je l'ai envoyé bouler, que je dois la fermer et serrer les dents en regardant ailleurs, parce que le mec en question fait une tête de plus que moi et le double de mon poids. Dans ces moments-là je me dis que je vais faire des pompes sérieusement, et puis ça dure cinq ou six jours.... J'ai la rage d'être une fille. J'ai la rage que des potes puissent avoir à/vouloir me défendre. La rage de me sentir impuissante. Encore avant j'étais gamine, insouciante. Je me rappelle quand je vous écrivais, pour ceux que je connaissais à cette époque, que j'agonissais d'injures en français les pauvres Chiliens qui me draguaient, et qui ne savaient pas qu'en France on ne siffle pas une fille en lui balançant un piropo. Je me rappelle, quand, encore il y a quelques mois, j'envoyais allègrement se faire foutre les mecs qui me demandaient comment tu t'appelles. Et plus ça avance, moins je m'y sens de légitimité, c'est ça le pire, j'ai peur de devenir une femme, une vraie [rire jaune]. Oh là là.

Mais Les jolies choses, c'est pas que ça. c'est aussi l'incroyable souffrance, l'incroyable solitude, qui en découle, de cette répulsion à être touchée, fut-ce pas un regard. De l'abandon, quand le seul qui vaut s'en va, quand on l'a mérité, et qu'on y est pour rien. C'est le dégoût de soi, permanent, violent, l'impossibilité à se supporter, à se laisser approcher, caresser. C'est sublime. Mais qu'est-ce que ça remue, de choses...
ps: le tableau s'appelle Madonna, d'Edvard Munch. Oui, celui qui a peint Le Cri.

dure à cuire (la viande)

il y a des jours où j'aurais presque juste envie d'être jolie, de me dire que moi aussi je pourrais montrer mes jambes. des jours où je trouve presque ça marrant qu'un mec me regarde comme si c'était la première fois qu'il voyait une fille. des jours où je regrette de savoir par avance que je dirai "oh mais quelle pétasse" en me croisant dans le miroir juste avant de sortir, et que j'enfilerai vite fait un gros pull par dessus, histoire de me sentir décente.

non pas que j'ai le moindre goût pour l'ordre moral : je dois dire que les fois où je le fais quand même, où j'ose, c'est principalement pour faire chier quelqun. quand j'entends certains discours, je me dis que le string rose qui dépasse du jean taille basse c'est super chouette, et la seule chose que je regrette c'est de ne pas en avoir chez moi. l'argument des bonnes moeurs est tellement pitoyable qu'il joue à contre-effet.

mais. mais vous n'imaginez pas combien c'est difficile d'être une fille.. j'y peux rien, ça m'ennuie tout simplement la plupart du temps, j'aimerais qu'on me regarde dans les yeux sans penser à autre chose. alors pendant longtemps, je me suis dit que l'oversized c'était bien. enfin, même avec ça il reste des gros cons suffisemment frustrés pour vous foutre une main au cul. bande de cons. mais j'en ai marre aussi du regard ébahi quand, pour la première fois en quelques années un pote me voit en petite robe moulante, du style "mais t'étais pas si mal foutue, pourquoi tu te cachais??". merde, essayez de comprendre qu'on est pas à la boucherie..

on n'est pas obligée de se montrer, vous savez. c'est pas un "cadeau" obligatoire. après ça, allez vous maquiller, vous pomponner, vous repoudrer, et arranger votre indéfrisable.. allez vous motiver pour accepter le fait qu'on n'écoutera pas ce que vous dites, qu'on vous enfermera toujours dans la catégorie "fille", donc éventuellement désirable, ou moche. mais alors je préfère être moche. je préfère n'être pas désirée, même si j'en crève d'envie -comme toutes les filles........... si si, c'est le syndrome de Médée-, si c'est pour être réduite à ça, à un paquet de viande fraîche plus ou moins appétissant. envie de me raser le crâne et de pouvoir regarder tout le monde la tête haute.

hahaha. d'abord, je chante "piège à fille" avec une voix plus grave que vous. ben oui, évidemment ça dépend de qui c'est, vous. j'y ai même pensé, figurez-vous.

je ne comprends vraiment pas pourquoi les gens ont besoin que je me déguise en fille pour réaliser que j'en suis une. pourquoi, quand ils l'ont réalisé, ils ne peuvent pas se rendre compte qu'il y a des moments auxquels ça "compte", et d'autres où ça n'a strictement aucun intérêt. je comprends pas les gens, de manière générale, je crois.